Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/203

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La Fontaine , malgré ia contraiiUe de la versification , dévelopDe la suite du raisonnement qu'a dû faire le hibou , avec autant d exactitude et de pr("cision que le ferait un philosophe écrivant en prose.

V. 42. Quel autre art dépenser Aristote et sa suite...

M. Coste aurait dû nous dire simplement, dans sa note , qu' Aris- tote avait fait un livre intitulé: la Logique, et MM. de Port-Royal un ouvrage qui a pour titre : l'An de penser. C'est à ce livre que La Fontaine fait allusion.

��EPILOGUE. •

Derniers vers. ... Ce sont là dos «ujets , \'ain(uiturs du Temps et de la l'arque.

Les fables de La Fontaine seront Lien aussi victorieuses du temps, et ne dureront pas moins que les plus beaux monumeiis consacrés à la gloire de Louis XIV. Molière au moins le pensait , quand il disait de La Fontaine à Boileau : « le bonhomme ira plus loin que nous tous ». On am-ait bien dû nous apprendre la réponse du satiiique.

��LIVRE DOUZIEME.

Tout ce douzième livre est dédié à >L le duc de Bourgogne , alors âgé de huit ans. On avait ménagé la protection de ce prince à l'auteur des faîjles, déjà vieux , presque sans fortune et dénué d'appui. C'est , comme on l'a déjà observé , presque le seul grand homine de ce siècle, qui n'ait point eu part aux bienfaits de Louis XIV. L'inimitié de Colbert , le peu d'habileté de La Fontaine h faire sa cour , un talent peu fait poiu- èîre apprécié par le roi , de petites pièces qui paraissaient successivement , ne pouvaient avoir l'éclat

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