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Statuts d'un ordre religieux très-sévère (les Annou- ciades Vîont il était le fondateur. Il est instructif, il est philosophique de se représenter ce cardinal el ce moine, confidens et complices en intrigues, en voluptés, en vengeances sacerdotales, en atroci- tés ministérielles, causant familièrement à table du supplice d'Urbain Grandier, de IMariilac, et tutti quanti y des charmes de Marion de Lorme , de Ninon de Lenclos et tutte quante. Ces deux prêtres trouvaient sans doute que tout allait le mieux du monde , et surtout que les Français d'alors étaient de fort bonnes gens.
Le temps n'est plus de senihlahles pratiques.
Voilà donc comme les rois étaient servis aux temps qu'on voudrait leur faire regretter, et qu'on leur représente connue la plus brillante époque de leiu- puissance et de leur grandeur.
Ce qui siuprend sans cesse dans la lectiu'e de cet ouvrage, c'est la protection et souvent la fa- veur royale accordées à des monstres qui ont prê- ché le détronement, l'assassinat, rempoisonne- ment des rois. On en trouve vingt exemples depuis Saint-ïhomas-d'A(|uin, fort attaché à ce dogme du meurtre des rois, jusqu'au jésuite Moya, con- fesseur d'7\ nue d'Autriche. Celui-ci étabHssait,dans un opuscule théoiogique, qu'il était permis das- sassiner ses ennemis en cachette, quand on. ne pouvait faire mieux. Et ce monstre en fut quitte
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