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les écrits de Locke , Uaveiiant , Child, et plusieurs autres, Law s'était montré Féleve et le rival de ce§ hommes célèbres. Il avait été devancé. en France par cette réputation , et ce fut elle qui lui donna d'abord accès auprès du régent. Il paraît que les fautes qui perdirent le système , la banque et l'auteur, étaient toutes contre ses principes , et même contre sa volonté. Mais on sait qu'il ne fut pas long-temps maître absolu, qu'il eut souvent la main forcée, et qu'il fut entraîné par-delà ses mesures; c'est ce qui ne surprendra pas dans une cour telle que celle du régent, gouverné par l'abbé Dubois.
Quoi qu'il en soit, son ouvrage sur le numé- raire et sur la banque d'Ecosse, le principal de ceux qui sont contenus dans ce volume, s'est soutenu malgré la catastrophe du système , et a conservé en Europe la célébrité qu'il obtint à sa naissance. Il est regardé comme un livre classique. Il s'en fit à Londres une édition nouvelle en l'jBi, qui donna lieu à plusieurs traductions françaises. La meilleure est insérée dans le livre de JM. For- bonnais , sur les finances. Celle qui se trouve dans le recueil que nous annonçons, est accompagnée de notes très-instructives.
Le reste du recueil est composé d'une suite de mémoires et de lettres adressées au régent, prince rempli, comme on sait, d'esprit et de pénétra- tion; mais qui, étranger à des spéculations si nouvelles pour lui et même pour la nation en-
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