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roniîées a iong temps prêté au ridicule , ce sont
les bons écrivains de l'académie même qui l'ont
fait sentir ,et qui l'ont corrigé un peu mieux que
l'ionorantc L'i'ossièreîé de messieurs de la calote.
« La dernière des calotines lui peu connues
est de 1744- Madame de Pompadour , qui a un
ton grivois etbouroeois à la cour , où elle eut dû
porter, pour plaire, le grand ton des premières
favorites du roi , entrait en convulsion au nom
du régiment de la calote ; et comme elle succéda ,
pour V empire de la cour ^ au cardinal de Fleury ,
ce régiment^ battu par l'autorité, disparut du
royaume de France , où l'on, rira peu désormais,
tant que madame de Pompadour régnera. »
On reconnaît aisément à ce passade le ministre que la favorite lit renvoyer, non pas précisément oour une calotine , mais poiu- une chanson assez jolie (jue tout le monde connaît et qui est par tout :
Vna petite bourgeoise , Elevée à la grivoise , etc.
r>etre chanson fut attribuée à Maurepas , en- nemi déclaré de la favorite, et qui avait réellement fait le couplet contre elle , sur les Fleurs : celui- là était de sa force :, ce n'était qu'un calembourg; mais la chanson était d'un homme de sa société , de Pont-de-Veyle ; elle courut toute la France ; la marquise ne la pardonna pas , non plus que le couplet , et parvint à s'en venger. Il est plaisant
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