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il aura vengé sa maître.'^se. Emilie reste avec sa confidente. Dans son trouble elle s't'crie :
��Cours après lui , Fulvie ; Et si ton arnitié daigne me secourir, Arrache-lui du cœur ce dessein de mourir. Dis-lui
FULVIE.
Qu'en sa faveur vous laissez vivre Auguste.
É3ITLIE.
Ah ! c'est faire à ma haine une loi trop injuste.
FULVIE.
Et quoi donc ?
EMILIE.
Qu'il achève , et dégage sa foi , Et c^u'il choisisse après de la mort ou de moi.
C'est ainsi que Corneille conserve le caractère , et qu'il satisfait en un mot à la dignité d'une âme romaine , à la vengeance, à l'ambition , à l'amour.
Racine semble s'être proposé cette espèce de beauté pour modèle dans Aiidromaque. Andro- maque est forcée d'épouser Pyrrhus pour sauver son fds Astyanax ; après des combats du cœur , elle se croit résolue à tout :
Allons trouver Pvnhus. . . Mais non, chère Céphise, Va le trouver pour moi.
CÉPHISE.
Que faut-il que je dise .
ANDROMAQUE.
T)ls-lui que de mon fils l'amour est assez fort. . . Mais crois-tu qu'en son amc il ait juré sa mort ?
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