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Notre opéra veut des fêtes liées à l’action et sorties de son sein ; l’opéra italien s’en dispense. Des pantomimes dans les entr’actes détournent l’attention due au poème, et font diversion aux idées tragiques. Quel assemblage de bouffon et de sérieux ! Nous voulons un tout dont les parties soient plus analogues.
L’amour, qui ne devrait être qu’accessoire dans les autres théâtres, est le principal mobile de la scène lyrique. Atys est vraiment opéra, parce que tous les incidens naissent de l’amour ; Armide de même ; Phaéton un peu moins, car l’ambition du soleil est peu agréable.
FIN DES ÉBAUCHES D’UNE POÉTIQUE DRAMATIQUE.