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ZÉANGIR.
Qu’allez-vous faire ?
ROXELANE.
Il est affreux pour moi
d’avoir à séparer mes intérêts des vôtres :
ce cœur n’était pas fait pour en connaître d’autres.
ZÉANGIR.
Vous fuyez… dans quel temps m’accable son
courroux ?
Quand un autre intérêt m’appelle à ses genoux,
quand d’autres vœux…
ROXELANE.
Comment !
ZÉANGIR.
Je tremble de le dire.
ROXELANE.
Parlez.
ZÉANGIR.
Si mon destin m’écarte de l’empire,
il est un bien plus cher et plus fait pour mon
cœur,
qui pourrait à mes yeux remplacer la grandeur.
Sans vous, sans vos bontés je n’y dois point
prétendre ;
je l’oserais par vous.
ROXELANE.
Je ne puis vous entendre ;
mais quel que soit ce bien pour vous si précieux,
mon fils, il est à vous, si vous ouvrez les yeux.
Votre imprudence ici renonce au rang suprême ;
vous en voyez le fruit : et dans cet instant même