Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t4.djvu/289

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elle surpasse tout, sa rage et mes malheurs,
et la haine qu’on doit à ses persécuteurs.
il sort.


ACTE 3 SCENE 7


Soliman, Roxelane, Zéangir.


SOLIMAN.


Quel orgueil !


ZÉANGIR.


Ah ! Craignez que dans votre vengeance…


SOLIMAN.


Je veux bien de ce zèle excuser l’imprudence ;
et j’aimerais, mon fils, à vous voir généreux,
si le crime du moins pouvait être douteux :
mais ne me parlez point en faveur d’un perfide
qui peut-être déjà médite un parricide.
à Roxelane.
j’excuse votre haine, et je vais de ce pas
prévenir les effets de ses noirs attentats.


ACTE 3 SCENE 8


ROXELANE, ZÉANGIR.


ZÉANGIR.


Quoi ! Déjà votre haine a frappé sa victime !
Un père en un moment la trouve légitime !


ROXELANE.


Pour convaincre un coupable, il ne faut qu’un
instant.