Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/110

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lo6 OEUVRES

Pui<?cs-lii tt'CritM-, saisi criin doux transport : îl fit dos vœux pour moi dans les bras delà mort! Oui . c'est toi ([ui , ni'ofiVant une heuieusc espérance. Plus loin dans l'avenir porte mon existence : Je t'appieiuls le secret de vivre et de jouir; Ma mort t'enseiffnera le ^randart de mourir.

��EPITRE

��Cologne , 19 juin ij6i , t-rrite sur les bords dn Rhin.

Ami , des champs le spectacle flatteur Vient d'animer, de réveiller mon cœur. A s'alteiidrir ce spectacle l'invite. J'ai fui la ville et rtiinui qui l'habite. Ilélas! au moins caché sons ces forêts, Il m'est p( rmis de détourner ma vue De ces clochers, dont les hardis sommets. En s'effilant, s'élancent dans la nue, Et dont l'aspect me poursuit à jamais. N'enlends-tu pas, dans ce verger paisible, Ce rossignol:* Son organe flexible, Tendre toujours et toujours varié. Chante l'amour: je parle ;i l'amitié. Oui, dans coslieiiv, ami, tout la rappelle. Autour de moi que la nature ot belle! Je vois dii ]\h[\\ les flots Miijc>lueux Baigner mes pieds cl couler sous mes yeux.. De sept rochers les cimes inégales Yonl à l'ciivi se perdre dans les cieux;

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