Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/120

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Ilb OEUVRES

A rançonné doux fois les gens de Nuremberg.

— Bon! Nuremberg n'est rien : c'est de la bourgeoisie.

— D'accord. Mais un moment: Monsieur deWirlemberg S'attend de jour en jour à la même avanie ;

C'est un seigneur, un duc, un prince en Franconie. Que répondre ? on se tait : l'évèque de Bamberg , Plus confondu que vous, rassemble ses vieux titres, Et du cercle alarmé consulte les chapitres : Publicistes, docteurs, à l'escrime excités, En petit /7i-r/Mfl/7o5 resserrant leur logique, Prouvant, démontrant tout, hors les points contestés, Font admirer de plus cet accord harmonique Qui, par des mouvemcns simples, bien concertés, Fait marcher sans délais ce grand corps germanique. Bientôt le brave Hoffmann les a tous réfutés; Et par vingt régimensque charme sa réplique, Kalkreuth et Mollendorff, d'avance bien postés , Assurent le succès de sa diplomatique. Raguse et ses faubourgs , Luqucs et Saint-Martin Attendent, comme on sait, avec impatience, L'arrêté du congrès qui doit livrer la France Repentante et contrite aux chevaliers du Rhin. De Mercy , de Breteuil la sagesse profonde, De Rousseau , de Sieyes réformant les erreurs , Nous guérira des maux causés par ces penseurs, Qui , malgré la police , ont éclairé le monde, Et, sans être honorés du poste de conunis. Se mêlent d'influer sur les lois d'un pays. C'est un abus affreux : il faut qu'on le corrige; La constitution le demande et l'exige. Il nous faut au-dehors une révision ; L'autie est insuflisantc, encor qu'elle ail du bon.

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