Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/163

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DE CllAMl-ORT. I 5()

« Quelle nouvelle .. est-tu bien là, mon gendre ? — Oh! palsanguienne , en vérité , J'y suis monté; Mais je ne sais comment descendre. - — Eh ! glisse-toi, nigaud , sur le côté. — Sur le côté?... voirment, voilà tout le mystère, Grand merci... Pa-ta-tra , mon benêl tombe à terre. » Au bruit de cette chute, aux cris de mon lourdaul. Mère effrayée, et fille en peine , Du lit à bas ne font qu'un saut , Et vont , sans savoir où , comme la peur les mène. Une lumière enfin vient les rassembler tous , Et montre à la mère étonnée. Biaise étendu loin du lit dhy menée. Et tombé de plus haut que ne tctmbe un époux.

« Eh mais , lui dit la mère impatiente , Quel saut as-tu donc fait ?.. — Le saut de la soupente. »

La mère regarda Perrette et la comprit ; Femmes ont pour s'entendre un merveilleux esprit;

Et l'époux seul , plus sot que d'ordinaire , Froissé j raillé, trompé, fut se remettre au lit. Sans rien comprendre à cette affaire.

LE LINCEUL DU PÈLERIN.

HÉLÈiSE, de pleurs inondée, Songeait au courageux ^lainfroi Qui, dans les champs de la Judée, Combattait au nom de la foi.

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