DE CUAMFORT. 9.2'
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LES JEUNES GENS DU SIÈCLE.
BEAi'TÉsqui fuyrz la licence. Evitez tous nos jeunes gens; L'Amour a déserté la France A l'aspect de ces grands enfans. Ils ont, par leur ton, leur langage, Effarouché la volupté , V.t gardé pour tout apanage L'ignorance et la nullité ; Malgré leur tournure fragile , A courir ils passent leur te ups ; Ils sont importuns à la ville, A la cour ils sont imporlans ; Dans le monde en rois ils décident, Au spectacle ils ont l'air méchant ; Partout leurs sottises les guident. Partout le mépris les attend. Pour eus les soins sont des vétilles. Et l'esprit n'est qu'un lourd bon sens; Ils sont gauches auprès des filles, Auprès des femmes indécens. Leur jargon ne pouvant s'entendre, Si leur jeunesse peut tenter Ceux que le besoin a fait prendre. L'ennui bientôt les fait quitler. Sur leurs airs et sur leur figure Presque tous fondent leur espoir; Il font entrer dans leur parure Tout le goOt qu'ils pensent avoir.
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