Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/243

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DF. CHAMFORT. 7.?t']

Une cendre cconouic , en mon humble loyer, Réprimait la chaleur d'im ruineux brasier : Ici la flamme brille, et le chêne et le hêtre Pétille impunément dans un âtre champêtre. Chez vous, i\ chaque pas, ma bourse décroissait; Chacun de mes besoins , vivre m'appauvrissait : Du luxe de mon champ ma table est décorée ; De mon rustique hiibit j'admire la durée. Pour chercher vos plaisirs et quelquefois rciuiui. On me vit me contraindre et dépendre d'autrui ; Je dépens de moi seul pour être heureux et sage , Et j'ai fait loin des cours ma fortune au village. Cultivez donc les grands: demandez-leur en vain, Ce qu'en changeant de lieu vous obtenez soudain !

��AUTRE DU MEIVÎE.

J'ai dit, belle Aglaé, partout et constamment. Que Cléon, votre ami , n'était point votre amant ;

Et j'avais presque dans le monde

Établi mon opinion ; Mais, votre mari mort, vous épousez Cléon :

Que voulez-vous que je réponde ?

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AUTRE DU MÊME.

Recherché par les grands, invité par les belles , Vous négligez peut-être un peu trop l'amitié ^

Qui vaut mieux qu'eux, qui vaut mieux qu'elles : Vous le disiez jadis , vous l'avez oublié.

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