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respects , on n'en n'est pas le possesseur. Plus loin on trouve ces vers : ^
Que dis-je! sur ce trône assis auprc-s lic vous . Des astres ennemis j'en crains moins le courroux.
Le relatif en signifie ici à cause de cela , de cette circonstance , et devrait se trouver ainsi à côté de la phrase à laquelle il se rapporte , assis auprès de vous , j'en crains moins le courroux des astres en- nemis. Mais étant placé immédiatement après des astres ennemis , on est tenté de rapporter cet en à ces astres : ce qui deviendrait alors une véritable faute , au lieu que ce n'est ici qu'une petite négli- gence ; d'ailleurs , je crois ce en très-nécessaire , parce qu'il revient siu' l'idée principale qui occupe Assuérus , et il eût été moins bien de dire :
Que dis-je ! sur ce trône assis auprès de tous , Des astres ennemis je crains moins le courroux.
Racan , dans ces belles stances à Tircis, fait la faute que semblait faire Racine ; il dit :
Et voit enfin le lièvre après toutes ses ruse* , Du lien de sa nilraite en l'aire son tombeau.
Le cji est ici visiblement inutile. Puisque le substantif est exprimé , le pronom ne tient la place de rien , et par conséquent est de trop.
Citons encore quelques-uns de ces vers qui^
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