La Postérité ne considère les Gens de Lettres que par leurs ouvrages, et non par leurs places. Plutôt ce qu’ils ont fait que ce qu’ils ont été, semble être sa devise.
Sperone-Speroni explique très bien comment un auteur qui s’énonce très clairement pour lui-même est quelquefois obscur pour son lecteur : c’est, dit-il, que l’auteur va de la pensée à l’expression, et que le lecteur va de l’expression à la pensée.
Les ouvrages qu’un auteur fait avec plaisir, sont souvent les meilleurs ; comme les enfans de l’amour sont les plus beaux.
En fait de Beaux-Arts, et même en beaucoup d’autres choses, on ne sait bien que ce que l’on n’a point appris.
Le peintre donne une âme à une figure, et le poète prête une figure à un sentiment et à une idée.
Quand La Fontaine est mauvais, c’est qu’il est