Page:Champfleury - Balzac, sa méthode de travail, 1879.djvu/21

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On a beaucoup parlé des sommes énormes que le romancier dissipa. J’estime que les émoluments d’une feuille de Revue, payée en moyenne à l’auteur deux cents francs les seize pages, furent souvent dépassés par les frais de corrections typographiques que naturellement l’éditeur portait en déduction au compte de l’écrivain.

Une première, une seconde épreuve ne pouvaient alors suffire à cet acharné sondeur. Le roman, nettoyé de ses imperfections, paraissait dans la Revue. Un an après, le même travail recommençait pour l’édition en librairie.