tion fut brusque. Ma mère, alarmée d’une fièvre qui, depuis quelque temps, ne me quittait pas, et à laquelle mon inaction corporelle donnait les symptômes du coma, m’enleva du collége en quatre ou cinq heures. »
À quelle cause était dû un état si particulier, Balzac l’explique en le reportant au compte de son héros fictif :
« Soumis, dès l’enfance, à une précoce activité, due sans doute à quelque maladie ou à quelque imperfection de ses organes, dès l’enfance ses forces se consumèrent par le jeu de ses sens intérieurs et par une surabondante production de fluide nerveux. Homme d’idées, il lui fallut étancher la soif de son cerveau qui voulait s’assimiler toutes les idées. De là ses lectures ; et de ses lectures ses réflexions qui lui donnèrent le pouvoir de réduire les choses à leur plus simple expression, de les absorber en lui-même