Page:Champollion - L'Egypte sous les Pharaons tome premier, 1811.djvu/27

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Kircher. Cet opuscule est plein de critique et d’une saine érudition.

Le père Georgi, dans la neuvième section de sa Préface des Miracles de Saint Coluthus[1], présente la liste des noms coptes de villes qu’il a rencontrés dans la traduction de ce fragment écrit en dialecte thébain, et dans plusieurs autres manuscrits du Vatican ; mais il n’a donné que l’équivalent grec de quelques noms égyptiens déjà connus. Nous aurons occasion d’en parler plus au long dans le cours de nos recherches.

Un savant estimable, dont les Lettres regrettent la perte récente, le danois Georges Zoëga, dans son excellent ouvrage de Origine et usu Obeliscorum[2], a disserté très au long sur les monolythes de plusieurs anciennes villes de l’Égypte, et les noms égyptiens de deux d’entr’elles. Nous reviendrons sur cette partie de l’ouvrage de Zoëga, lorsque nous nous occuperons des deux villes qu’il indique.

Pendant que les Français étaient les maîtres de l’Égypte, on imprima au Kaire un journal littéraire dans lequel tout ce qui concernait cette contrée, sa topographie, ses antiquités, sa législation et son économie politique était publié périodiquement. C’est dans ce journal, intitulé Décade Égyptienne[3], que

  1. De Miraculis Sancti Coluthi. Romæ, 1793, in-4.o, p. CXC.
  2. Romæ, 1797, in-f.o
  3. La Décade Égyptienne, journal littéraire et d’économie politique. Au Kaire, de l’Imprimerie Nationale, ann. VII et VIII.