par une superbe bande d’hiéroglyphes de grandes
proportions, sculptés de bas-relief dans le creux,
et se détachant sur un fond jaune doré. Deux filets,
profondément creusés et remplis de couleur
bleu-céleste, cernent l’inscription, qui se divise en
deux parties en quelque sorte affrontées l’une à
l’autre. Ces légendes ont un signe qui leur est commun :
c’est le caractère hiéroglyphique exprimant
la vie divine, sculpté au milieu de la frise, et qui
sert de point de départ, comme de premier signe,
aux deux légendes. Ce caractère ou plutôt cette
expression la vie divine, est une formule initiale
qui, dans les textes égyptiens, me paraît avoir eu
le même but religieux et le même emploi que
l’ΑΓΑΘΗΙ ΤΥΧΗΙ, à la bonne fortune, des Grecs,
le Au nom de Dieu clément
et miséricordieux des Orientaux, et la formule
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis,
si habituellement employée par les peuples chrétiens
en tête d’inscriptions et d’actes publics de tout
genre.
La légende hiéroglyphique commençant à la droite du caractère central, et d’abord tracée horizontalement sur la frise ; devient ensuite perpendiculaire et occupe le milieu du montant de droite. Elle contient l’expression des idées suivantes :
La vie divine ! le Roi du Peuple obéissant, Sei-