Page:Champollion - Lettres écrites d’Égypte et de Nubie en 1828 et 1829.djvu/130

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nous pourrions causer Europe, dont je n’ai aucune nouvelle, pas même d’Alexandrie. J’écrirai de Syène, avant de franchir la première cataracte, si cependant j’ai une occasion pour faire descendre mes lettres. J’envoie celle-ci à Osyouth, où j’ai établi un agent copte pour notre correspondance. J’ai recueilli à Béni-Hassan beaucoup de fossiles pour M. de Férussac ; j’en ai trouvé aussi de très-beaux à Thèbes. J’espère aussi que notre vénérable ami M. Dacier trouvera quelque distraction à ses souffrances dans le peu que j’ai pu dire des magnificences de cette Thèbes qui excitait tant son enthousiasme à cause de l’honneur qui en revient à l’esprit humain ; je lui en dirai encore davantage. Il ne manque à mes satisfactions que celle de recevoir des lettres de France… Adieu.