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(n.o 229) dieu, soit isolés, soit réunis, terminent tous les noms propres de divinités mâles ; le groupe symbolico-phonétique (n.o 228) déesse, ou le caractère figuratif (n.o 231) signe de la même idée, se placent à la fin de tous les noms propres des déesses de l’Égypte. On a déjà remarqué que tous les noms propres de simples particuliers sont terminés, selon leur genre, par le signe d’espèce homme (n.o 245) ou femme (n.o 246). Nous citerons de plus, parmi les caractères employés comme signes d’espèce, le caractère figuratif ⲥⲓⲟⲩ, ⲥⲟⲩ, étoile (n.o 239), qui termine les noms des trente-six constellations dans les deux zodiaques de Dendéra ; les caractères figuratifs taureau et vache, qui suivent les noms propres des taureaux ou des vaches sacrées ; le caractère symbolique (n.o 240), région, qui termine tous les noms propres des soixante régions du monde ; enfin, le groupe (n.o 279), maison, demeure, qui accompagne, comme signe déterminatif, les groupes ou même les caractères figuratifs représentant des habitations divines ou humaines[1].

On comprendra facilement la nécessité de la plupart de ces caractères déterminatifs, si l’on considère que les noms propres égyptiens d’hommes, de dieux, d’animaux sacrés, de régions, &c., étaient tous significatifs par eux-mêmes, et qu’il importait d’avertir de leur état de noms propres dans certaines circonstances.

Telles sont les principales combinaisons matérielles

  1. Voyez Tableau général, n.os 281, 284, 290, 294, 292.