Page:Champsaur - Pierrot et sa Conscience.djvu/144

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pières frangées, les prunelles d’or vert étaient hallucinantes. Il ne voulait pas :

— « Mon cerveau, mon cœur, ma force, tu vas recéler tout cela. Qu’est-ce que tu en feras ? »

Elle répéta :

— Je veux tuer ta Conscience.

Son corps était souple et gourmand ; ses Yeux sondaient l’homme hésitant ; une volupté promise et désirée cambrait la poitrine et entr’ouvrait les lèvres rouges, — les lèvres inconnues, — sur la nacre éblouissante des dents ; la bouche minuscule et perverse — qui attendait — tremblait, frissonnait pour des baisers fous, dans l’oubli du divan