Page:Champsaur - Pierrot et sa Conscience.djvu/154

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violes, et dans le cabinet, des rires fatigués, dans le cabinet, le petit local de joie au divan cramoisi, à la glace rayée d’inscriptions, entraient, glissant sous la porte, comme dans leur cercueil, il y a quelques heures, les blanches, les noires, les rondes, les triples et les quadruples croches, paillons sonores et langoureux d’un piano voisin, — do, ré, mi, fa, — mi, mi, do, do, — mi, mi, mi, mi, — valse langoureuse de turlutaines. Demain, encore, les roses roses, les roses blanches, les roses rouges, les gais lilas, les violettes cachées, embaumeront l’avril ; le printemps soufflera les tièdes, les