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ESCLAVE AMOUREUSE

L’humiliation que les petites filles éprouvent à subir un tel châtiment les rend plus disciplinées, plus attentives et plus sages.

Ce n’est point seulement la douleur ressentie par cette fouettée qui cause leur principale crainte, c’est surtout de se voir dépantalonnée devant toutes leurs compagnes.

Une petite fille, ça a de la pudeur, une pudeur instinctive, innée, qui gît en elle dès l’âge de raison et lui fait discerner le mal du bien, et ce qui est convenable de ce qui ne l’est pas.

Le fait de soulever un peu de leur jupe courte les fait rougir, s’épouvanter et crier, et elles savent parfaitement qu’il est des choses qu’on ne doit pas montrer, même en cachette.

Si elles manifestent de la joie à contempler le postérieur de leurs camarades exposé au gifles et aux tapes, elles conservent au fond d’elles-mêmes une obscure crainte d’être punies à leur tour de semblable façon.

Toutes les petites filles pas sages ont été fessées dans les pensions, elles ont appris à redouter la colère, la vengeance de leurs surveillantes et de leurs professeurs féminins.

Cette punition est la même à la maison où papa, maman et les bonnes ne se gênent point pour fustiger le derrière de bébé et de Mademoiselle.