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ESCLAVE AMOUREUSE

mains cachant son visage…

Elle s’est rhabillée en hâte, n’osant jeter les yeux autour d’elle, de peur de surprendre les rires étouffés de ses compagnes.

Et c’est autour de Marthe, maintenant.

Mais Marthe est une effrontée, qui s’en fiche… Elle se laisse déboutonner le pantalon sans résistance. Elle se dit : « Plus vite je me laisserai faire, plus vite ce sera fini. »

Et un autre gracieux postérieur s’offre à la main terrible de Mademoiselle du Harlem.

Marthe pousse de petits cris étouffés, mais s’efforce de ne point pleurer car elle est fière.

Mortifiée, elle ne veut pas qu’on devine sa rage intérieure… Ses jambes s’agitent dans le vide, faisant danser les fesses blanches, dans l’entrebâillement du pantalon.

— Si vous recommencez, vous en aurez autant… J’espère que vous êtes suffisamment punie…

Marthe n’était pas plus autrement étonnée du châtiment que Mademoiselle du Harlem venait de lui faire subir car elle était habituée à recevoir chez elle de semblables fessées, c’étaient même plus que des fessées, c’étaient des flagellations dont le martinet était l’instrument. Le martinet, arme redoutable pour les enfants qui en ont goûté les caresses cinglantes, qui les épouvante et leur fait crier grâce