Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/192

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
184
ESCLAVE AMOUREUSE

Elles sont dignes des plus belles caresses, mais aussi des plus belles souffrances.

Lucette a gardé, dans son vice, une pudeur charmante qui exacerbe le désir du tyran adoré.

Elle cache en ses mains son visage lorsque Max la flagelle.

Et leur volupté s’en accroît.

Si ce soir elle est nue dans ses bras, prête au supplice, à la torture habituelle, il sait que cet amour-là ne finira jamais.

Dans la chambre aux tentures lourdes, la passion de la flagellée se perpétue et ne s’arrêtera qu’au dernier sanglot de la vie.

Max, de nouveau, dispose les verges et le fouet.

Le mystérieux silence prépare les râles et les cris.


FIN