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ESCLAVE AMOUREUSE

Il a saisi sa taille, et les efforts qu’elle fait pour se débattre sont vains.

Elle est la plus faible.

Il la tient, tout contre lui, palpitante, tiède, comme une oiselle effarouchée.

Elle lui répète, bouche contre bouche :

— Je vous en supplie, Max, ne me touchez pas…

Mais il ricane, il reste sourd à ses supplications…

Desserrant l’étreinte, il la soulève, et la tenant par la ceinture horizontalement, de sa main libre, il relève à nouveau, pour la deuxième fois, les jupes de Lucette. Il met à nu ce derrière que le pantalon à dentelles cachait, et le gifle, et le claque, à bout de bras.

À mesure qu’elle gémit, il frappe plus fort, et non content de faire ainsi, il arrache d’un arbre voisin une branche flexible, souple comme une lanière, et la fustige, sans arrêt.

La branche, instrument de torture, laisse des marques roses sur les fesses nues, comme des virgules de sang.

Il la cravache comme s’il avait devant lui un cheval indomptable.

Il n’entend que des sanglots étouffés… « Assez… assez… je vous en supplie… »

Il a jeté la branche qui lui servit de verge… et rabaissé les jupons de la jeune fille.