Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/43

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SÉPARATION


Quand Lucette a vu Max, le lendemain, elle a mis ses mains sur ses yeux, pour cacher sa honte.

— Pourquoi ne voulez-vous pas me regarder ? demanda-t-il.

— Oh ! mon ami, que devez-vous penser de moi ?

— Je pense que vous êtes belle, aussi belle que je croyais. Je n’oublierai pas cette nuit d’été.

— Dites que vous n’avez pas vu… dites que ce n’est pas vrai.

— Si, j’ai vu, et c’est vrai Lucette. Vous avez exaspéré davantage le désir que j’ai de vous rendre mienne.

— Où m’entraînez-vous, Max, sur quelle pente me faites-vous glisser ?

— Sur une pente délicieuse… Ah ! que ne sommes-