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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/91

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ESCLAVE AMOUREUSE

dans la plus parfaite entente, je suis la première à implorer, aujourd’hui plus qu’hier, demain plus que jamais, de si cruelles et de si grandes violences.

« Vous avez eu des trésors que j’aurais cru conserver plus longtemps.

— C’est moi qui ai osé relever vos jupes et fesser ce gentil derrière d’enfant…

— Oh ! ne me parlez pas ainsi.

— C’est moi qui, un soir, sous votre balcon, ai vu…

…une Lucette toute nue…

…Et c’est de ce soir-là que j’ai eu le désir de la cingler du haut en bas, cette nudité.

— Taisez-vous.

— Vous me détestiez autrefois, dites-le… de vous avoir troussée si témérairement. Mais vous ne connaissiez pas Max…

— Non, je ne me doutais pas que épouvante et ma honte pourraient se changer en amour.

Tout en parlant, elle s’était assise sur ses genoux, en pantalon… Elle inclinait sa tête sur l’épaule de son ami et lui la serrait dans ses bras.

— Vous devriez rester ainsi toujours…

— Égoïste !

— À portée de mes mains…

— Égoïste, répéta-t-elle.

— Cela vaut une gifle, répondit Max… et, des-