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XVI
AVANT-PROPOS.
l’on en pourra conclure qu’en 1538 la chanson : Vous perdez temps, était dans toutes les mémoires.
Plusieurs bibliophiles ont compris l’intérêt qu’offrent ces poésies en apparence grossières. Sans parler des noëls disséminés dans les recueils de chants populaires, M. de Clinchamp a fait paraître ceux de Nicolas Denisot[1] ; M. le baron Pichon a réédité ceux de Lucas le Moigne[2] ; M. Chardon nous a donné ceux de Jehan Daniel[3] et de Samson Bedouin[4] ; M. Lemeignen a réuni en trois volumes
- ↑ Noelz par le comte d’Alsinoys (Nic. Denisot). Autres Noelz sur les chants de plusieurs belles chansons. On les vend au Mans, chez A. Lanier, 1847. Pet. in-8, tiré à 50 exemplaires.
- ↑ Noëls de Lucas le Moigne, curé de Saint-Georges du Puy-la-Garde, en Poitou, publiés sur l’édition gothique par la Société des Bibliophiles françois : on y a joint les noëls composés (vers 1524) par les prisonniers de la Conciergerie et deux aguillanneufs tirés du recueil des noëls du Plat d’Argent. Paris, imprimerie de Lahure, 1860. In-16 de xvi et 172 pp., tiré à 30 exemplaires.
- ↑ Les Noëls de Jean Daniel, dit Maître Mitou, organiste de Saint-Maurice et chapelain de Saint-Pierre d’Angers, 1520–1530, précédés d’une étude sur sa vie et ses poésies par Henri Chardon, président de la Société d’agriculture, sciences et arts de la Sarthe, etc. Le Mans, imprimerie Edmond Monnoyer, 1874. In-8 de lxx et 65 pp., tiré à 50 exemplaires.
- ↑ Les Noëls de Samson Bedouin, moine de l’abbaye de la Couture du Mans, de 1526 à 1563 ; précédés d’une étude sur les recueils de noëls manceaux du xvie siècle, par Henri Chardon. Le Mans, imprimerie Edmond Monnoyer, 1874. In-8 de 72 pp.
Extr. du Bulletin de la Société d’Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, tiré à 50 exemplaires.
