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AVANT-PROPOS.



Nous ne possédons pas de détails biographiques sur Jehan Chaperon, dit le Lassé de Repos ; l’étude de ses ouvrages permet de penser qu’il était Parisien ou tout au moins qu’il habitait Paris, mais ne nous fournit aucun autre renseignement[1]. Notre

  1. Selon la remarque de MM. de Montaiglon et de Rothschild (Recueil de Poésies franç., XIII, 418), il y eut à Rouen plusieurs poëtes du nom de Chaperon : Louis Chaperon, couronné aux Palinods en 1486 et 1487 (Ballin, Notice sur les Palinods ; Rouen, 1834, in-8) ; — Arnould Chaperon, auteur d’un chant royal présenté aux Palinods au commencement du xvie siècle (Biblioth. nat., mss. franç., no 2206, fol. 230 ; Palinodz, Chantz royaulx, Ballades, Rondeaux et Epigrammes a l’honneur de l’immaculée conception de la toute belle mére de Dieu ; Paris, a l’enseigne de l’Elephant, s. d., in-8 goth., fol. 74 a), et qui paraît se confondre avec le Chapperon, dont un ms. de la Biblioth. Bodléienne nous a conservé deux pièces composées pour les Palinods de 1511 (Ms. Douce 379, fol. 14 a, 86 b ; — frère Chaperon, jacobin, qui présenta diverses pièces au Puy des Pauvres, en 1554 (Sireulde, Thresor immortel trouvé et tiré de l’Escriture saincte ; Rouen, Martin le Megissier, 1556, pet. in-8, fol. 33 a, 54 b, 56 a). Rien ne prouve que ces personnages fussent parents de notre Chaperon.