Page:Chapman - À propos de la guerre hispano-américaine, 1898.djvu/28

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Et puis, ne reculant devant aucune horreur,
Peut-être oseront-ils raser le mausolée
Sous lequel dort en paix l’immortel découvreur
Des bords où flotte au vent la bannière étoilée.

Oh ! quelle différence entre ces assaillants
Et les vrais Espagnols défendant leur bannière !
Ceux-ci, toujours loyaux, généreux et vaillants,
Sont l’incarnation de la gloire guerrière !

Leur œil est quelquefois hautain, jamais moqueur ;
D’une fierté sans nom leur âme est toute pleine ;
La brise Liberté leur souffle dans le cœur,
Comme le vent de mai dans les fleurs de la plaine.