Page:Chapman - Le Lauréat (critique des œuvres de M. Louis Fréchette), 1894.djvu/148

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SA PROPRE INSPIRATION



Pour achever de prouver que M. Fréchette n’est pas un poète, je vais reproduire, dans une deuxième série d’articles que je commence aujourd’hui, des fragments de pièces qu’il a faites à l’aide de sa seule imagination, de sa seule logique et de sa seule philosophie, des fragments qu’il n’a certainement pas filoutés ni à Lamartine, ni à Victor Hugo, ni à François Coppée.

Sans autre préambule, je débute, dans ce nouveau genre de reproduction, par la citation suivante prise dans un petit poème qui raconte le naufrage de la flotte de l’amiral Walker :

Ne soyez pas surpris si mes pas sont tremblants ;
C’est depuis ce jour-là que mes cheveux sont blancs.

M. Fréchette a l’air de prétendre qu’il n’y a rien d’étonnant qu’un homme tremble sur ses jambes du moment qu’il a les cheveux blancs !