Tout couvert, de glaçons énormes, acharnés.
Le fleuve délirant avec fracas s’épanche.
Le fleuve gigantesque a de sourdes colères ;
Il gronde dans la nuit sauvage, et par moments
Tourmente la banquise avec des craquements, etc.
Tonnerre de Brest ! Vous n’y allez pas par quatre chemins, vous, M. Fréchette.
Le fleuve gigantesque supplante les fleuves gigantesques de mon second quatrain, la banquise culbute mes glaçons énormes. . . .
Encore un peu, et j’étais déshabillé — pardonnez-moi ce rapprochement — comme François Coppée dans votre Vive la France !
Un brigandage en règle, quoi !
Et nous ne sommes pourtant pas au plus creux, comme vous allez voir :
Les arbres du chemin, que la rafale penche,
Tendent vers les passants leurs longs bras décharnés.
Au fond du bois qui tend ses longs bras dépouillés, etc.
La souffrance est venue avec les froids d’hiver ;
Le pauvre, sous son toit à tous les vents ouvert,
Se lamente, et sa voix a des accents étranges.