Page:Chapman - Le Lauréat (critique des œuvres de M. Louis Fréchette), 1894.djvu/32

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UN DÉFENSEUR



M. Fréchette, écrasé sous les accusations que l’on sait, n’osant me répondre sous sa signature, se cache derrière Carlos pour faire dans le National l’éloge de ses vers et tenter de démontrer qu’il ne m’a pas plagié.

Et savez-vous comment il s’y prend pour prouver son innocence ?

Il met en regard son Chêne et mon Érable, — où se trouvent, de son propre aveu, bien des mots imprévus, — mais il a le soin d’écarter une de mes strophes, celle qui frappe le plus par sa ressemblance avec une des siennes, et il me reproche des fautes de langue qui n’en sont pas.

Jugez :

« D’abord on ne dit pas, en français, l’ouragan ne peut le plier : c’est ployer qui s’impose.