Lévis, dernier lutteur de la lutte dernière.
Le poète national a donc volé deux auteurs pour faire le dernier vers que je viens de citer, comme le prouve l’alexandrin ci-dessous de Crémazie :
Ce fier drapeau qu’aux jours de la lutte dernière.[1]
Pas fécond, le poète, pas fécond.
La lampe qui s’éteint tout à coup se ranime.[2]
La lampe qui s’éteint jette un plus vif éclair.
M. Fréchette va parfois jusqu’à chercher ses inspirations dans les chansons populaires.
Dans le Drapeau de Carillon :
Les yeux tournés du côté de la France.
Il regardait longtemps du côté de la France.
Dans le Régiment de Sambre-et-Meuse :
Tous ces fiers enfants de la Gaule,
Marchaient sans trève et sans repos,
Avec leur fusil sur l'épaule, etc.
De matelots bretons, fiers enfants de la Gaule,
Travailleurs qui devront, le mousquet sur l’épaule, etc.