Page:Chapman - Le Lauréat (critique des œuvres de M. Louis Fréchette), 1894.djvu/62

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ARCADES AMBO



M. Fréchette est tellement tombé dans l’estime de son entourage, dont les promiscuités pourtant lui faisaient, naguère encore, une si forte carapace contre les attaques de la critique, qu’il n’a pu trouver une seule plume quelque peu élégante, quelque peu compétente, pour le défendre des coups qui, depuis quelque temps, ne cessent de le cribler.

Le lauréat en est réduit, pour pallier ses supercheries littéraires, à me faire injurier par le secrétaire universel, H. Roullaud, un Français récemment atterri sur nos rives, un prosateur dont le style a lourdeur de tout le plomb que M. Fréchette a dans l’aile.

Il me semble que M. Fréchette — selon la remarque d’un de mes amis — était pourtant bien assez aplati par mes dénonciations, sans se laisser passer ce Roullaud-là sur le corps.