Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


 
Barde, à ton large front rayonne la fierté
Des têtes que le feu de l’idéal entoure,
Et l’on sent tressaillir sur ton luth enchanté
Le souffle d’Ossian et le rythme de Moore.

Pour célébrer les champs, les bois, les vieux castels,
Pour louer les héros dont on baise la trace,
Pour chanter les combats et les deuils immortels,
Tu vibres du frisson des poètes de race.