Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/293

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La cité le contemple avec orgueil et joie ;
Il ouvre aux travailleurs une nouvelle voie,
Une plus vaste arène, un plus large horizon.
Il eût émerveillé Rhodes, Ephèse et Rome…
Et les lourds chariots et les bêtes de somme
Auront pour ce géant le poids de l’oisillon.

Triomphe du penseur subjuguant la nature,
Au-dessus de l’abîme il dresse sa stature
Plein d’une majesté qu’on ne peut définir,
Et, fort comme le mont où la trombe se brise,
Debout sur les granits qui lui servent d’assise,
Il semble hardiment regarder l’avenir.