Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/349

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Je ne célèbre pas aujourd’hui les grands cœurs
Pour qui la foule chante et pour qui l’airain gronde.
Je ne célèbre pas les orgueilleux vainqueurs
Dont les drapeaux sanglants éblouissent le monde
Et laissent derrière eux d’éternelles rancœurs.

Non, je ne chante pas pour ceux que la victoire
Accompagne partout dans son vol souverain.
Non, je ne chante pas pour les preux dont l’Histoire
Va buriner les noms sur ses tables d’airain,
Et que nimbent déjà les rayons de la gloire.