Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/64

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Très tard le soleil sombre à l’horizon fumant,
Qui garde dans la nuit ses luisantes traînées.
Le fécond Prairial sous un clair firmament
Prodigue la splendeur des plus longues journées.

Une flamme de vie emplit l’immensité.
Le bleu de l’eau miroite. Adieu la nostalgie !
L’Été s’épanouit dans toute sa beauté,
Dans toute sa verdeur et toute sa magie.

Des vagues de lumière inondent les halliers ;
Les oiseaux de leurs chants enivrent les bocages,
Et, gais et turbulents comme eux, les écoliers
― Les vacances ont lui ― s’évadent de leurs cages.