Page:Chapotot - L’Estomac et le Corset.djvu/27

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C. — La limite droite, pylorique, dont nous connaissons la situation, à la hauteur de la septième ou huitième côte, est à cinq centimètres à droite de la ligne médiane, sur la ligne parasternale droite, à son entrecroisement avec la ligne sous-xiphoïdienne d’Obrastzow. Elle est recouverte par le foie et se trouve à peu près sous la vésicule biliaire. L’artère hépatique et le tronc de la veine porte sont derrière le pylore.

D. — La limite inférieure, grande courbure, est la plus importante à délimiter, avec la précédente.

Obrastzow place le bord inférieur de l’estomac dans le tiers supra-ombilical de ses divisions. Boas limite son point le plus bas sur une ligne horizontale passant par la neuvième ou la dixième côte, à trois ou quatre centimètres en amont de l’ombilic. Son point le plus élevé serait à la cinquième côte. Contrairement à l’opinion de Fromont, nous croyons qu’au lieu d’être verticale, la grande courbure décrit une courbe d’abord presque verticale et cachée sous les côtes gauches, puis oblique à droite et en bas et remontant enfin à droite pour rejoindre le pylore.

Elle n’est en rapport avec la paroi abdominale que dans cette dernière portion, à partir de la neuvième ou dixième côte, jusqu’au niveau du foie, comme le montre la figure 1, c’est-à-dire : verticalement, entre les lignes mamillaire gauche et parasternale droite ; horizontalement au niveau de la première ligne supra-ombilicale d’Obrastzow.

Cette courbure est en rapport avec le côlon transverse sur lequel en quelque sorte elle repose, lui imprimant sa forme (fig. 1). À gauche, elle confine à la rate.