La poche sous-pylorique se voit très bien sur la femme vivante si la paroi est amaigrie. Nous en avons cité un cas, page 28. M. Bouveret l’a maintes fois constatée.
En voici d’autres exemples :
Dans ce premier cas, il s’agit d’une femme de trente-six ans, Madame B., dans l’histoire de laquelle nous trouvons un abus prolongé du corset. Les troubles dyspeptiques qui l’ont amenée dans le service de M. Bouveret ont débuté vers l’âge de vingt ans. Ils existaient en réalité depuis l’âge de quinze ans ; à cette époque elle souffrait déjà de l’estomac, trois ou quatre heures après ses repas. Mais, à vingt ans, ces douleurs prirent une très grande acuité ; des vomissements survinrent, se renouvelant à peu près tous les deux jours, se produisant trois ou quatre heures après le repas de midi.
D. Déformation thoracique.
À l’âge de vingt-huit ans, hématémèse abondante. Depuis lors les douleurs ne se sont jamais calmées ; elles existaient dans l’hypocondre gauche avec irradiations à la région dorsale.