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Page:Chaptal - Élémens de chimie, 1790, Tome 1.djvu/11

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dique : c’est-là que son célèbre auteur présente avec le plus grand intérêt les progrès de cette science ; c’est-là qu’il discute les opinions avec cette bonne-foi et cette énergie qui conviennent à l’homme de lettres qui ne voit que la vérité ; c’est-là qu’il forme le dépôt précieux de toutes les connoissances acquises, afin de nous présenter sous le même point de vue tout ce qui est fait et tout ce qui reste à faire ; c’est-là enfin que M. de Morveau a rendu l’hommage le plus éclatant à la vérité de la doctrine que nous enseignons aujourd’hui, puisque, après en avoir combattu quelques principes dans le premier volume, il a eu le courage de revenir sur ses pas du moment que les faits mieux vus et les expériences répétées l’ont suffisamment éclairé. Ce grand exemple de courage et de bonne-foi honore, sans doute, le savant qui le donne, mais il ne peut qu’ajouter encore à la confiance que