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Les différentes terres que nous foulons aux pieds sont en général des combinaisons ; et les Chimistes, en décomposant ces substances, sont parvenus à obtenir, en dernière analyse, des principes que nous pouvons regarder comme des élémens terreux, jusqu’à ce que des connoissances ultérieures confirment ou détruisent nos idées à ce sujet.

Les élémens terreux les plus répandus sont au nombre de cinq, savoir, la chaux, la magnésie, la barite, l’alumine et la silice.

Nous ne parlerons point des autres terres primitives annoncées par M. Klaproth dans le spath adamantin et dans le jargon de Ceylan : elles sont encore trop peu connues et trop peu répandues pour influer sur notre division actuelle.

La nature paroît avoir fait tous les mélanges

    5°. Le manuel du minéralogiste de Bergmann, enrichi de notes par M. l’Abbé Mongez.

    6°. La minéralogie de M. Sage.

    7°. Les ouvrages sur la crystallographie de M. de Romé de L’isle, de M. l’Abbé Hauy, etc.

    8°. Le tableau méthodique des minéraux par M. d’Aubenton.

    9°. La minéralogie de M. le Comte de Buffon, où ce célèbre écrivain a rassemblé des faits nombreux et précieux, dont le mérite est indépendant de toute théorie.

    10°. Les ouvrages minéralogiques de MM. Jars, Dietrich, de Born, Ferber, Trebra, Pallas, Ginclin, Linné, Dolomieu, de Saussure, de la Peyrouse, etc.

    11°. Les belles analyses de pierres publiées successivement par Pott, Margraaf, Bayen, Bergmann, Gerard, Schéele, Achard, Mongez, etc.