J’ai fabriqué moi-même de la très-belle porcelaine, avec le kaolin qu’on trouve, par veines, dans le granit de Saint-Jean-de-Gardonenque, et le feld-spath si commun dans nos montagnes des Cevennes.
La quantité de porcelaine qui se fabrique à la Chine est immense, puisqu’il y a 500 fours et près d’un million d’hommes occupés à Kingt-to-ching, Province de Kiansi.
Nos argiles ont encore d’autres avantages ; elles servent, dans les moulins à foulon, à dégraisser les étoffes ; la meilleure terre à foulon est lisse et savoneuse.
On donne le nom de terre à pipe à une argile blanche, qui conserve sa blancheur au feu et résiste à une chaleur violente.
Les terres sigillées sont des argiles auxquelles la superstition a donné des vertus chimériques ; on y appose un sceau pour tromper le public avec plus d’effronterie et de sûreté.
Presque toutes les marnes, sur-tout celles qu’on trouve par couches, m’ont paru composées de ces mêmes principes ; elles varient beaucoup par rapport à la proportion des principes constituans, et sur-tout par la craie qui y domine.