grais ; mais M. Davy a réfuté cette opinion par des expériences directes, qui ont mis hors de tout doute que le mélange du plâtre avec les engrais animaux ou végétaux n’en facilite point la décomposition.
D’autres enfin ont attribué l’effet du plâtre à sa vertu stimulante : ceux-ci rentrent pleinement dans l’opinion que je m’en suis formée ; mais il reste toujours à expliquer pourquoi ce sel, qui n’est pas aussi stimulant que beaucoup d’autres, produit néanmoins des effets supérieurs ; pourquoi son action se maintient pendant plusieurs années, tandis que celle des autres s’épuise en moins de temps ; pourquoi ce sel ne dessèche jamais les plantes, tandis que les autres les brûlent et les font périr lorsqu’on les emploie en grande quantité : ce sont là des problèmes qu’il nous reste à résoudre, et ce n’est pas dans la seule propriété stimulante qu’on en trouvera la solution[1].
- ↑ On peut voir, dans le rapport de M. Bosc sur l’emploi du plâtre, les observations adressées au Conseil royal d’agriculture par presque tous les correspondans de ce Conseil.