leurs de tous les engrais ; les os, les cornes, les laines en sont une preuve : ces substances ont l’avantage de présenter à la plante un aliment avantageux, presque toujours combiné avec un stimulant tel que l’ammoniaque, dont la vertu trop irritante est constamment tempérée par sa combinaison avec l’acide carbonique ou avec les matières animales elles-mêmes.
Les cendres de tourbe et celles de charbon de terre produisent des effets merveilleux sur les prairies artificielles : les premières contiennent quelquefois du plâtre ; mais souvent on n’y trouve que de la silice, de l’alumine et de l’oxide de fer. J’ai retiré du sulfure de chaux par l’analyse des cendres du charbon de terre.
Les cendres de nos foyers domestiques provenant de la combustion du bois, présentent des résultats très-remarquables : lorsqu’elles n’ont pas été lessivées, elles sont beaucoup plus actives ; mais dépouillées par l’eau de presque tous les sels qu’elles contiennent et employées en cet état sous le nom de charrée, elles produisent encore de grands effets. C’est