demi-heure. On lave le coton décrué et on le sèche.
On emploie ordinairement pour le décrûment les soudes qui ont servi dans la préparation des apprêts ; de cette manière, on les épuise de tout l’alkali qu’elles peuvent contenir. La lessive doit être très-claire ; sans cela, le coton prend une teinte grisâtre qu’il perd difficilement.
On se sert assez généralement d’une chaudière de garançage pour décruer le coton ; et on fait succéder cette opération à une opération de garançage, parce que, par ce moyen, il y a économie de combustible.
Il est à observer que les cotons filés aux mécaniques ont moins besoin de décrûment que les cotons filés à la main : la raison en est que les premiers ont déjà reçu un véritable décrûment dans la liqueur savonneuse par laquelle on les dispose à la filature.
Dès que le coton décrué est sec, on le porte dans la salle aux apprêts.