domaine des affinités chimiques ; et on peut dire avec vérité, qu’ils ont été les premiers à poser les bases de la science tinctoriale.
La teinture du fil et du coton a été encore plus négligée que celle des laines et des soies : la raison de cette différence est facile à trouver : cette teinture n’est connue parmi nous que depuis un demi-siècle ; les procédés en sont longs et pénibles, et on en a fait un secret jusqu’à ces derniers temps. En outre, le fil et le coton résistant, par la nature de leur tissu, à l’action des lessives alkalines, on a voulu que ces couleurs fussent à l’épreuve de ces mêmes lessives ; de sorte que les mordans et les principes colorans ont dû nécessairement être réduits à un très-petit nombre : jusqu’ici, la seule garance et quelques oxides métalliques ont pu réunir tous ces avantages.
Cette belle couleur, qu’on donne au coton par le moyen de la garance, étoit